Notre patois est depuis la scolarité obligatoire, tombé dans les oubliettes. Mais dans nos mémoires d’âge avancé il en subsiste quelques bons mots.
« V’ins don ma pauvre drôlesse t’es toute beurnouse, toute jabouillouse, comment qu’t’a pu te fourgonner la goule de même ?
T’a du f ‘rmaghe jusqu’au creux dau nez. Fourre-te don dans ma dorne t’es freide comme la gllace.
C’me t’es faite tu peurras pas m’aïder à coucher les p’rots et à choper qu’eu jhau qui devions tuer.
Allez saque te un moument encore, t’es benéze pas vré !!!
Je te garantis l’authenticité du récit mais l’écriture ?
- Dans tous les cas, Mamie je n’y comprends rien !!!
- Ma chérie, le charentais en général et depuis longtemps sans doute, traîne ce vilain défaut du ¼ heure de retard, il faut en user avec modération pour rester polis. Après tout nous sommes des cagouillards et comme les cagouilles nous avons le temps d’arriver.