dimanche 15 août 2010

Un peu de patois

Notre patois est depuis la scolarité obligatoire, tombé dans les oubliettes. Mais dans nos mémoires d’âge avancé il en subsiste quelques bons mots.

« V’ins don ma pauvre drôlesse t’es toute beurnouse, toute jabouillouse, comment qu’t’a pu te fourgonner la goule de même ?
T’a du f ‘rmaghe jusqu’au creux dau nez. Fourre-te don dans ma dorne t’es freide comme la gllace.
C’me t’es faite tu peurras pas m’aïder à coucher les p’rots et à choper qu’eu jhau qui devions tuer.
Allez saque te un moument encore, t’es benéze pas vré !!!

Je te garantis l’authenticité du récit mais l’écriture ?

- Dans tous les cas, Mamie je n’y comprends rien !!!
- Ma chérie, le charentais en général et depuis longtemps sans doute, traîne ce vilain défaut du ¼ heure de retard, il faut en user avec modération pour rester polis. Après tout nous sommes des cagouillards et comme les cagouilles nous avons le temps d’arriver.