vendredi 30 novembre 2012

Au fil de la semaine... Courcôme a fait l'actu !!!

Au cours de la semaine notre petit village a fait l'actualité :

Les problèmes de notre église font l'objet d'un article dans le journal La Charente-Libre :
http://www.google.com/url?sa=X&q=http://www.charentelibre.fr/2012/11/29/courcome-l-eglise-dans-l-espoir-d-un-beffroi,1127133.php&ct=ga&cad=CAcQAhgAIAAoATAAOABAtM7fhQVIAVgBYgVmci1VUw&cd=CAPjqPR7WcA&usg=AFQjCNGmLdc901-p_aXDsFSH_xxLEuvjcw

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Notre notaire Fabrice Geoffroy quant à lui figure dans la future comédie musicale consacrée à Edith Piaf
http://www.charentelibre.fr/2012/11/27/un-notaire-charentais-dans-le-clip-de-la-comedie-musicale-sur-edith-piaf-video,1126832.php
 
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Notre décoratrice Isabelle Arpagian a été filmée pour un reportage sur Arte
http://www.charentelibre.fr/2012/11/02/le-charentais-philippe-labrune-signe-une-serie-sur-les-femmes-sur-arte,1122620.php

Retrouvez ce reportage en cliquant sur le lien suivant. Choix de la langue possible !
http://videos.arte.tv/de/videos/dekomalerin--7075452.html

Bonne fin de semaine à toutes et à tous.

lundi 6 août 2012

Courcôme : l’église Notre Dame dévoile le secret de ses chapiteaux

06/08/2012 - La Charente Libre

Courcôme : l’église Notre Dame dévoile le secret de ses chapiteaux

L'Abbé Jean-Pierre Mangon propose de révéler le 14 août les secrets des chapiteaux de l'église. Il les a étudiés durant des heures. Et grâce à quelques déclics...
courcome_eglise_chapiteaux_visites.jpg
Beaucoup ont tenté d'expliquer les chapiteaux de Notre-Dame mais se sont arrêtés à des généralités. Michel Dillange, architecte au Musée du Louvres, en donnait l'exemple lors du congrès archéologique de France à Angoulême en 1995: «On trouve principalement, disposés de manière symétrique, des animaux aux membres dégingandés, des oiseaux et des anges, aux ailes déployées; toutefois, de manière curieuse, leurs emplacements semblent s’ordonner autour du chapiteau de la colonne centrale du mur nord qui représente un petit personnage. Les bases sont également intéressantes.»
L'Abbé Mangon a étudié de plus près les dix chapiteaux et les bases des colonnes de la nef de l’église où il fut baptisé: «Le petit personnage de la colonne centrale est en fait une femme. Elle est nue. Ses mains tiennent fermement une corde, ou mieux un drap, sur lequel reposent ses deux pieds. Au dessus de la femme, aux coins du chapiteau, deux têtes, que prolongent deux ailes, évoquent deux anges qui transportent la femme au ciel. Comment ne pas voir en elle Marie en son assomption ?» L'Abbé ne s'arrête plus, son auditoire boit ses explications.
«Que Marie soit ainsi représentée en cette église n’est pas étonnant, car vers 970 dans son acte de donation de la basilique de Courcôme au Chapitre de l’Abbaye Saint Hilaire de Poitiers, il est écrit que cette église est «en saint honneur de Marie mère de Dieu». Son vocable a toujours été «Marie en son assomption». Il n’est pas étonnant qu’elle soit représentée sur le pilier central de la nef. Son image est tout particulièrement éclairée par le soleil le 15 août. Elle est élevée au ciel, tandis que sur la base du pilier, un quadrupède sculpté représente la vie sur terre» ajoute-t-il. Marie est accompagnée de sept oiseaux aux ailes déployées et de quatre anges. «Ce sont des archanges. Il est facile de les identifier.»
Une retraite studieuse dans son village natal
L'abbé Mangon est retraité à Courcôme. «Jusque là, je n'avais pas eu le temps d'étudier ces chapiteaux, dit-il, il m'a fallu du temps pour aller chercher des clés. La première je l'ai trouvée dans un livre d'art, un chapiteau d'une abbaye montre Jonas jeté à l'eau et avalé par un gros poisson. Cela fut pour moi une prise de conscience. La seconde clé, je l'ai récupérée lors d'une conférence qui m'a montré l'organisation des sculptures
Des photos et des explications (tirées de la Bible) ont été posées dans l'église. «Je pense à une publication, dit-il, on m'en parle.» L'occasion de rappeler que Notre-Dame de Courcôme est un sanctuaire marial (Marie à son assomption). Les pèlerinages y étaient nombreux le 15 août. «Je pense monter une association pour redonner du lustre à cette église et restaurer ce pèlerinage» assure le prêtre courcômois.
courcome_eglise_chapiteau.jpg
14 août, messe de l’Assomption à Courcôme
courcome_cp_ndame.jpg
Le mardi 14 août prochain, à partir de 18h30, en l’église de Courcôme, les chapiteaux seront présentés sur écran et expliqués. Après une courte procession à l’autel de la Vierge, à 19h, la messe anticipée de l’Assomption de Marie sera célébrée. Elle sera présidée par le Père Hugues Paulze d’Ivoy, chanoine de saint Augustin, curé de La Rochefoucauld, qui représentera notre évêque et assurera la prédication.
Chaque dimanche de l’été, à 16 h, une visite guidée de l’église de Courcôme est proposée aux touristes.

Dépôt de pains à Courcôme

A compter du mardi 07 août 2012 un dépôt de pains vous ouvrira ses portes dans notre commune.

Ce dépôt sera situé dans le Bourg au restaurant Le Gensac qui délivrera le pain à ses horaires d'ouverture.

A l'exception du dimanche et du lundi, vous pourrez acheter votre pain entre :

09h00 -14h30 et
18h00 - 20h00

Attention le restaurant sera fermé entre le 15 et le 19 août donc réouverture du dépôt le 20 août.

dimanche 6 mai 2012

Courcôme - Pluviométrie

L'année 2012 s'annonce t'elle humide ou bien sera t'elle sèche ? L'avenir nous le dira.

M. BERNARD Raymond nous livre le résultat des relevés qu'il pratique avec assiduité depuis 1993. Seule l'année 1996 manque malheureusement dans ce tableau.

L'année 2005 a été l'année la plus sèche avec seulement 596 millimètres de pluie et l'année 2000 fut la plus humide avec presque le double qu'en 2005 avec un record de 1050 millimètres.




Merci à M. BERNARD pour ce travail remarquable.

lundi 30 avril 2012

Météo - Courcôme

La météo depuis une semaine a été très capricieuse : vents forts et pluies parfois abondantes.

A Courcôme le résultat de ces intempéries est visible, car le Bief est de nouveau un cours d'eau.
L'eau est tombée en abondance plusieurs jours de suite et les égouts des terres pour la plupart encore sans culture ont en effet alimenté très rapidement son débit.
L'eau était visible sur les champs depuis le village de Magné jusqu'à la Fontaine.
(Quelques vues prises sur le route de Magné)

















Le Bourg n'a pas été à l'abri : terrain de tennis, la nouvelle place devant la Mairie et même la route départementale a été pratiquement coupée samedi dans la nuit au niveau du restaurant le Gensac.



Un prochain billet reprendra l'historique de la pluviométrie sur notre commune grâce aux relevés d'un habitant qui va les partager avec nous.

Courcôme : Noms de rues

Les noms de rues vont-ils enfin être apposés dans notre petit village afin de faciliter les livraisons et les recherches de personnes ?

"Courcôme infos : Mars 2011 - Rues : après les noms, les numéros" ...

Quoi de nouveau ?
Il y a quelques mois l'on pouvait voir dans les locaux de la mairie un espoir dans la concrétisation de ce dossier.

Il y a quelques jours, une première plaque de nom de rue a été posée.

Qui l'a vue ?

Placée très en hauteur sur le mur du hangar derrière "la maison des associations" elle n'est guère visible car il faut en effet lever la tête pour l'apercevoir.

Je vous livre cette première photo et ne cherchez pas d'écoles à proximité car il faut regarder au loin pour voir la "mairie-école".


lundi 9 avril 2012

Au fil de l'eau !

De l’eau à Courcôme ? Oui et non.

Oui si l’on considère le Bief comme un ruisseau qui circule et sort de son lit l’hiver. La chaleur de l’été, il ne l’apprécie pas. Son parcours n’est plus alors qu’un énorme sillon vide, caillouteux, où les branches de la bordure s’entremêlent. Alors, sur notre territoire communal, nous n’avons plus d’eau.

Certaines années avec les pluies d’automne et d’hiver l’eau court dans la petite vallée en bas du bourg côté Est.

C’est un phénomène naturel et éphémère puisqu’il n’est dû qu’au débordement des sources.

 Ce qui, au premier abord aiguise la curiosité, c’est la découverte inattendue (avant ou après le pont de chemin de fer) d’un terrain en cuvette rempli d’une eau abondante et claire. Les haies aux couleurs d’automne s’y mirent pour nous offrir un superbe tableau.

On peut facilement imaginer une immense piscine où l’eau s’installe pour y dormir paisiblement. Il n’en est rien. Nous allons la retrouver suivant le fossé le long de la route après s’être engagée dans d’énormes buses.

Mais d’où vient-elle donc cette eau ?

C’est du Puits du Breuil (direction Nord) que démarre ce défilé limpide. Dans le fond d’un champ, presque au pied d’un coteau boisé, émergent les restes d’un vieux puits qui a perdu certains de ses attributs. Seule, une margelle disloquée témoigne de sa présence. Bien abimé dira-t-on, mais témoin de son ancienne vocation. En effet cette source généreuse ravitaillait les habitants du village voisin de « La Tachonnerie ».

Les égouts des terres viennent grossir l’épanchement de ce puits et toute l’eau se dirige vers le fameux déversoir. De là, sa sortie était freinée par un défilé trop étroit pour le courant. Un aménagement a permis une course plus rapide dans un fossé profond qui longe la route départementale. On n’a plus le phénomène d’une mini inondation comme il s’était passé en 1982. L’eau coupait alors la route. Maintenant elle s’écoule en pleine liberté, passe sous la route pour occuper une prairie. De là, elle s’échappe par deux petits ponts et continue son chemin sinueux vers la Fourdille.

Le ruban argenté arrive, léchant l’herbe des prés, à la « Fourdille ». Ce puits de « La Fourdille » en bas du Petit-Village fut une source de vie pour les habitants. A l’heure actuelle, on peut l’admirer tel qu’il était au moment où l’on utilisait quotidiennement. Son état de bonne conservation doit nous rappeler la mémoire de James Texandier. Cet homme attaché au patrimoine lui a redonné  un regain de jeunesse en le coiffant d’un beau chapeau de tuiles. Il a ajouté une lourde plaque pour le fermer aux regards inquisiteurs des imprudents et aux projectiles lancés par des mains destructrices.

Notre puits « jette ». La source qui l’alimente sort de la goulotte à sa base. Elle remplit une petite retenue où les ménagères viendront solliciter cette eau courante. On l’utilisait au maximum. C’est ici, qu’avec une brouette chargée de la lessive on venait rincer le linge. Les femmes agenouillées sur un paquet de paille lançaient chaque morceau et l’accompagnaient à bout de bras pour que le savon soit emporté plus loin. Le bouillonnement s’en chargeait et on voyait l’écume partir sans difficulté.

La journée de « goraille » on y descendait un panier du ventre du cochon, on le vidait en remplissant les boyaux et l’eau en emportait le contenu. On les lavait, on les relavait, on les détournait pour les rapporter pour les boudins et les andouilles.

L’eau du puits, toute l’année assurait les servitudes de la maison et des animaux. Les bêtes s’abreuvaient aux grandes « bassies » taillées dans la pierre. On les remplissait avant leur arrivée. Les bousculades étaient fréquentes, les vaches se cornillaient pour approcher.

A la maison on utilisait l’eau pour la cuisine et on se lavait les mains au mince filet de la cassotte. L’ingéniosité des hommes les amena à creuser des citernes pour y récolter l’eau de pluie. Mais avant il fallait donc puiser l’eau. On descendait un seau à l’aide d’une chaîne se déroulant sous l’action d’une manivelle. Comme il était descendu rapidement le seau plein remontait péniblement la fameuse chaîne s’enroulant sur le tour.

Il fallait des bras vigoureux pour remonter au village. Les hommes plus costauds rapportaient le précieux liquide avec une « courge » : c’était un gros bâton passant derrière la tête, entaillé à chaque extrémité pour supporter le poids des gros seaux.

Ne faisons pas de ce lieu qu’un lieu de dur labeur, car des attraits incontournables se présentaient aux enfants. Sur l’eau fuyante on pouvait voir et admirer de petits chefs d’œuvre de moulinets qui tournaient infatigablement. Faits de brindilles ces petites merveilles agitaient leurs pales fragiles sous les yeux admiratifs de jeunes enfants.

Les plus grands s’adonnaient à des expériences plus valorisantes. Se voyant sur une immensité d’eau, ils improvisaient et confectionnaient des embarcations rudimentaires faites de douelles de barrique. Ils embarquaient sur ces pirogues de fortune et tous riaient à gorge déployée. Quelques minutes de fou rire et nos moussaillons chaviraient plongeant avec l’engin. Belle aventure !!! oui, mais… Il fallait revenir à la maison et y affronter les foudres maternelles. Avant toute chose on les retrouvait nus, dépouillés de leurs vêtements collants, devant le feu de cheminée. Les yeux réprobateurs de la maman ne pouvaient que céder devant le bonheur encore accroché à leurs pupilles ravies.

Les hommes aguerris au froid n’hésitaient pas à suivre le long des prés pour chasser le gibier d’eau. Quand la terre était gelée ils guettaient l’arrivée des grives et des merles venus se restaurer. Affamés aussi, les « Fia Fia » s’approchaient (fia fia c’est le cri d’une sorte de grosse grive). Nos hommes soutenus par leur instinct de chasseur restaient là, des heures entières à trépigner. Ils revenaient suivant le temps plus ou moins propice, avec une carnassière garnie et ils évitaient ainsi la « bénédiction enflammée » de leur bourgeoise. Ils étaient heureux de pouvoir présenter leurs pieds raidis à la flamme du foyer.

Après la Fourdille prenons le chemin qui longe les prés pour arriver au « Puits de Gensac ».  Ce vieux monsieur reste comme témoin du travail éreintant de son constructeur. De sa gueule grande ouverte au pied de sa margelle avachie sort une eau abondante et claire. Fraîche et buvable cette eau alimentait les occupants de la maisonnette du chemin de fer. Le surplus de cette source s’étire mollement à travers un gué très long avant de s’engager sous « le Pont de la Cave ». Au dessus, la route de Tuzie voit passer bon nombre de véhicules. De l’autre côté, l’eau se faufile dans plusieurs défilés avant de recouvrir une grande prairie. Là le bief arrive et s’étale généreusement. Ce sont « les Prés de la Font ». La Font des Combeaux, celle de Magnez, du « Puits de la Ville », ont formé et grossit le Bief. Nous retrouvons ici « La Fontaine ». un lavoir au toit de zinc abritait il y a longtemps déjà des bassins, une cheminée une grosse pompe à bras.

Ici c’était les grandes lessives qui s’appropriaient l’eau pour le rinçage. On y venait en carriole, le cheval, le mulet piaffaient, attachés à une boucle, ils attendaient la fin des opérations.

C’est de ce point de « La Fontaine » que partit l’eau de l’adduction en 1942. Il faut garder en mémoire que Monsieur Elie Maire de la commune, fut l’instigateur de ce projet.

Flottant au gré du courant, avant de franchir le pont conduisant dans les prés,  le cresson et les grandes herbes étaient entremêlés. Nos aïeux appelaient « zible » ces plantes aux fruits noirs qui dominaient les autres.

C’est ici qu’on peut voir passer comme un éclair les gracieuses poules d’eau. Elles sautillent, plongent et ressortent plus loin. On les cherche du regard et elles le sentent. Quelque fois leur nid flotte dans les herbes.

Il est d’autres animaux aimant bien les bords du ruisseau. Ces prédateurs aux longues incisives jaunes, creusent les berges. Pour beaucoup, ils sont laids et on les appréhende en pensant à un sujet préhistorique. Ce sont les ragondins ravageurs, envahisseurs et destructeurs. Que les amateurs, les mettent donc en pâté !!! C’est paraît-il délicieux aucune appréciation personnelle ne peut confirmer le bon goût de ce procédé.

Après avoir erré dans les herbes, dans son lit, le Bief continue son cours pour devenir quand c’est possible un affluent de la « Charente ».

Dans ce petit coin de chez nous, où les attractions naturelles ou patrimoniales ne sont pas nombreuses, point de touristes pour venir admirer ce tableau.

Les Courcômois, se déplacent à la période de ces mini crues et s’extasient devant cette mer argentée qui ondule au gré du vent. Bien souvent, les plus courageux attaquent la montée pour rejoindre la « Bassie du Loup ». Loup-y es-tu ? Entends-tu ?

Aucun signe, le loup n’est plus ici. Seule la bassie vous raconte la légende.

De toute façon

Promenons nous à la fontaine.

Profitons de ce furtif phénomène

Personne, pourtant, ne peut l’arrêter

Même la plus habile autorité.